Le wokisme la nouvelle religion

Le wokisme la nouvelle religion

2025-06-10

On parle de plus en plus de Wokisme sans trop savoir de quoi il sagit.  Cette façon de régler nos vie est partout et s'impose.  Leurs adeptes ont gagnés. Penser autrement est mal.  Ce sont des racistes des masculinistes. Il n'y a plus de place pour les gens qui pensent autrement ni même ceux qui nuancent les choses. 

1. Le wokisme : définition et expansion

  • Lena Rey explique que le terme "wokisme" est difficile à définir précisément, car il recouvre de nombreux mouvements pour la justice sociale (antiracisme, droits des minorités, féminisme, etc.).

  • À l’origine, le mot « woke » vient des États-Unis dans les années 1930 pour dénoncer les injustices raciales. Aujourd’hui, il englobe de multiples causes et devient, selon Rey, une idéologie omniprésente, presque « symbiotique » dans la société.

  • Elle observe que le wokisme s’est diffusé dans toutes les institutions (éducation, médias, police, entreprises), au point de devenir la norme sans que beaucoup ne s’en rendent compte.

2. Le wokisme dans la police et l’armée

  • Selon Rey, le wokisme est imposé par le haut (hiérarchie, ressources humaines) et non par les personnels de terrain.

  • Elle cite des exemples de mesures prises pour éviter d’offenser des personnes non-binaires (suppression des salutations genrées comme « Madame » ou « Monsieur »).

  • Rey estime que certaines préoccupations (inclusion, diversité) sont légitimes, mais que d’autres vont trop loin et compliquent inutilement le travail des forces de l’ordre.

3. Féminisme : remise en question des idées reçues

  • Rey conteste l’idée que les femmes aient été systématiquement opprimées ou malheureuses dans le passé, avançant que beaucoup ont trouvé du sens et du bonheur dans leur rôle traditionnel.

  • Elle remet en cause la notion de « plafond de verre », estimant que les limites rencontrées par les femmes relèvent souvent de leurs propres choix ou croyances limitantes, et non d’une oppression systématique des hommes.

  • Elle évoque le « syndrome de l’imposteur » comme un frein intérieur plus qu’une conséquence du patriarcat.

4. Émancipation économique des femmes : des effets ambivalents

  • Rey avance que l’entrée massive des femmes sur le marché du travail a changé l’économie et la vie familiale, rendant plus difficile la vie avec un seul salaire.

  • Elle souligne que certaines femmes choisissent consciemment des postes moins élevés pour préserver un équilibre vie professionnelle/vie privée, et que cela ne devrait pas être stigmatisé.

  • Elle met en garde contre une vision unique de l’émancipation, qui pousserait toutes les femmes à adopter des modèles masculins de réussite, au détriment de leur bien-être ou de leur identité.


Conclusion

Lena Rey propose une lecture critique du wokisme et du féminisme contemporain, invitant à nuancer les discours dominants. Selon elle, il est important de reconnaître la diversité des aspirations féminines et de ne pas attribuer systématiquement les difficultés des femmes à une oppression masculine ou à une société patriarcale. Elle appelle à une réflexion plus individuelle et à une redéfinition des notions de réussite et d’épanouissement.

2075-06-24